
Pour les particuliers
Plusieurs aides financières existent pour soutenir l’investissement des particuliers dans la rénovation énergétique. Elles sont les mêmes que celles pour la rénovation d’une maison individuelle :
- le crédit d’impôt (CITE)
- l’éco-prêt à taux zéro
- la TVA à 5,5 %
- les CEE
- les aides de l’Anah
- le chèque énergie
- les aides des collectivités et l’exonération de la taxe foncière.
Pour les propriétaires bailleurs et les professionnels
La contribution du locataire aux travaux d'économies d'énergie
Depuis 2009, un bailleur (social ou privé) peut demander à son locataire de reverser une partie des économies de charges pour l’aider à réaliser les travaux d'efficacité énergétique. Cette contribution est définie après concertation, le mois suivant la fin des travaux. Elle ne peut pas dépasser la moitié des économies estimées sur les charges et ne doit pas excéder 15 ans.
La réduction d’impôt pour l’amélioration des résidences de tourisme
Les copropriétaires, qui font réaliser des travaux dans des logements loués dans une résidence de tourisme, peuvent bénéficier d’une réduction d’impôt de 20 % du montant des dépenses éligibles (inférieur à 22 000 €). Les travaux concernent notamment l’isolation thermique des parois opaques (toit, murs, plancher bas).
Les aides à la rénovation en copropriété
Des aides sont également disponibles pour améliorer la performance énergétique de tout l’immeuble. Elles peuvent être attribuées pour des travaux collectifs mais aussi pour des travaux individuels dans un seul appartement. De plus, certains travaux d’amélioration effectués dans les locaux d’habitation peuvent être déduits des revenus fonciers des propriétaires bailleurs. Enfin, il est également possible de bénéficier du crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) quand les travaux sont collectifs.